Les bourgeons utilisés en gemmothérapie

La gemmothérapie utilise les bourgeons et jeunes pousses, isolément ou en les associant dans des mélanges (complexes).
Les plus connus
  • L’airelle (Vaccinium vitis idaea) est un petit sous-arbrisseau, cousin de la myrtille et de la canneberge. Il se développe sur des sols dégradés, souvent tourbeux, sous forme de plaques fortement enracinées et ramifiées. C’est une espèce vivace, toujours verte, fréquente en montagne.
  • L’aubépine (Crataegus oxyacantha), arbuste de la famille des rosacées, est la plante du coeur par excellence. Le bourgeon possède à la fois les propriétés de la fleur (rythme cardiaque, tension) et du fruit (muscle cardiaque), ce qui illustre bien le fait que le bourgeon contient tout le génie du végétal dont il est issu.
  • L’aulne (Alnus glutinosa) est un arbre du bord des eaux, des bois et des fossés. Il supporte l’inondation prolongée et se développe de préférence sur les berges des cours d’eau et sur les sols alluvionnaires.
  • Le bouleau (Betula alba, Betula pubescens), ces deux variétés qui diffèrent principalement par leur habitat sont utilisées en gemmothérapie. Il arrive que l’on puisse les voir pousser ensemble dans le même milieu, ce qui explique que l’on puisse les mélanger ensemble dans le même flacon. On couvre ainsi toute la gamme thérapeutique de leurs propriétés respectives, néanmoins très proches l’une de l’autre.
  • Le cassis (Ribes nigrum) fait partie des espèces traditionnellement plantées dans les jardins potagers de nos campagnes pour un usage médicinal populaire qui a survécu jusqu’à nos jours.
  • Le figuier (Ficus carica), arbre sacré dans l’antiquité, de nature YIN, agit en profondeur sur notre système endocrinien et contribue à la régulation de bon nombre de problèmes psycho-somatiques résultant d’une dystonie neuro-végétative.
  • Le framboisier (Rubus idaeus) est un sous-arbrisseau de la famille des rosacées est surtout connu du grand public pour ses fruits comestibles. Il se développe sur terrain dégradé riche en matière organique non dégradée (acide) comme dans les coupes et éclaircies forestières.
  • Le genévrier (Juniperus communis), arbre sacré chez les Celtes et les Germains, est considéré comme un arbuste protecteur, capable de chasser les mauvais esprits et de protéger contre le vol. Ses baies noires, utilisées comme condiment, aromatisent certaines spécialités culinaires.
  • Le ginkgo biloba (Ginkgo biloba) existe sur terre depuis plus de 300 millions d’années ; il représente une des plus anciennes espèces d’arbre encore en vie actuellement.
  • Le myrtillier (Vaccinium myrtillus) est un sous-arbrisseau qui couvre des milliers d’hectares dans le nord de l’Europe, particulièrement abondant en dessous des bouleaux et conifères. Cette biomasse est utilisée par les mammifères, les insectes comme source de nourriture.
  • Le romarin (Rosmarinus officinalis) est connu depuis longtemps en phytothérapie, en raison de ses nombreuses formes d’utilisation (teinture mère, huile essentielle, tisane, extrait fluide) dont la fameuse « Eau de la reine de Hongrie ».
  • Le tilleul (Tilia tomentosa) dont le bourgeon, concentré et un résumé de l’arbre entier, renfermant tout son matériel génétique, possède à la fois les propriétés de la fleur et de l’aubier.
D’autres moins connus
  • L’amandier (Prunus dulcis)
  • Le charme (Carpinus betulus)
  • Le châtaignier (Castanea sativa)
  • Le chêne (Quercus robur)
  • Le citronnier (Citrus limon)
  • L’érable (Acer campestris)
  • Le frêne (Fraxinus excelsior)
  • Le gui (Viscum album)
  • Le maïs (Zea mays)
  • Le marronnier (Aesculus hippocastanum)
  • Le mélèze (Larix decidua)
  • Le noisetier (Corylus avellana)
  • Le noyer (Juglans regia)
  • L’olivier (Olea europaea)
  • L’orme (Ulmus campestris)
  • La pervenche (Vinca minor)
  • Le peuplier (Populus nigra)
  • Le pin des montagnes (Pinus montana)
  • Le platane (Platanus orientalis)
  • Le pommier (Malus sylvestris)
  • La prêle (Equisetum arvense)
  • La ronce (Rubus fructicosus)
  • Le rosier (Rosa canina)
  • Le sapin pectiné (Abies pectinata)
  • Le saule (Salix alba)
  • Le seigle (Secale cereale)
  • Le séquoia (Sequoia gigantea)
  • Le sorbier (Sorbus aucuparia)
  • Le sureau (Sambucus nigra)
  • Le tamaris (Tamarix gallica)
  • La vigne (Vitis vinifera)
  • La vigne vierge (Ampelopsis tricuspidata)
  • La viorne (Viburnum lantana)

Envie d’en savoir plus?

Pour tout connaître des propriétés et indications de tous ces bourgeons et jeunes pousses, nous vous recommandons la lecture du «Traité de gemmothérapie – la thérapeutique par les bourgeons» de P. Andrianne, ouvrage de référence en la matière disponible via l’AIG.

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